Alors que le sommet du G20 approche, le groupe local d’Oxfam de Nantes a organisé une action théâtrale symbolisant la suprématie de la finance sur le système économique mondial au détriment des peuples.
Face à un public de banquiers, deux maitres de cérémonie se sont réjoui des profits générés par la crise et célèbrent la toute puissance de la finance.
Alors qu'ils s'apprêtent à rebaptiser la place du change en place de la finance, des citoyens du monde arrivent de tous cotés pour protester et réclamer aux dirigeants du G20 une prise en compte du peuple avant celle des intérêts financiers.
Cette action vise à témoigner des enjeux du G20 et des demandes qu'OXFAM-France relaiera lors de ce sommet (du 2 au 4 novembre).
Depuis le tout premier G20, en 1999, Oxfam est présent sur ces sommets, pour faire entendre la voix de la société civile.
En cette année de présidence française, Oxfam France est en première ligne pour faire entendre ses demandes :
- pour des financements innovants : la France doit convaincre une coalition de pays pionniers d’adopter dès à présent une taxe sur les transactions financières, une "Taxe Robin des Bois" dont les revenus constitueraient un financement additionnel à l’aide publique au développement, stable, destiné à la lutte contre la pauvreté, au développement et à l’adaptation aux conséquences du changement climatique.
- contre l'évasion et les paradis fiscaux : le G20 doit mettre fin à l'opacité des paradis fiscaux. Des sanctions et une plus grande coopération internationale, notamment avec les pays du Sud, qui perdent chaque année des milliards de dollars à cause de l’évasion fiscale de grandes multinationales, sont nécessaires.
- contre la volatilité des prix alimentaires : les pays du G20 doivent dès maintenant prendre des mesures fortes et concrètes pour réguler la volatilité des prix et augmenter la transparence des marchés, au niveau national et à travers les organismes représentatifs existants comme le Comité de la sécurité alimentaire.
- pour une croissance durable et mieux partagée : les chefs d’Etat réunis à Cannes en novembre doivent tenir compte de l’impact écologique et de l’inégale répartition de la croissance et ne pas considérer les indicateurs actuels de croissance comme seule mesure du développement.
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